De Liliane.
De ces retrouvailles chaleureuses et de nos échanges profonds, je garde quelques pensées fortes autour du thème de l’ESPERANCE qui vont éclairer ma route :
Nous sommes invités à dire oui à l’espérance alors qu’elle ne va pas de soi dans la tournure que prennent les événements actuels. En effet, cette période nous met à mal les uns et les autres de manière variée : sur le plan physique, émotionnel ou même spirituel. Pouvoir le partager c’est pouvoir compter sur l’écoute et le soutien du groupe. C’est expérimenter la force et la réalité de la communauté.
« L’espérance est une attitude fondamentale ou une direction de la conscience. Avoir de l’espérance c’est faire la découverte que nous faisons partie intégrante de quelque chose de plus grand que nous et que nous vivons avec l’énergie de cette réalité totale.
extrait de « Hope », Laurence Freeman, The Selfless Self, 2000
Jour après jour, choisir l’espérance, c’est le faire non seulement pour nous- même mais pour le bien de tous. La méditation n’est pas recherche de notre propre bien- être mais engagement à communier à la souffrance du monde qui nous entoure. C’est accepter de la porter, d’en être meurtri, d’être parfois rejoint par le doute, l’incompréhension et ne pas chercher à s’y soustraire trop vite. Mais plutôt trouver notre place, c’est- à -dire la manière par laquelle nous sommes appelés chacun- e à répondre aux besoins qui nous interpellent. Rechercher en permanence comment être « une pierre vivante » dans la construction de la maison spirituelle. (1 Pi, 2,5) et entrer dans un chemin frayé par d’autres avant nous.
C’est ce que rappelait le pasteur Pierre- André Ammeter à l’occasion des 100 ans de St- Paul, en 2010.
« Toutes celles et ceux qui ont vécu leur foi et leur engagement chrétien autour de St- Paul en ont été, sont et seront toujours des « pierres vivantes » qui construisent un temple spirituel, en d’autres termes, des hommes et des femmes animés par l’Esprit saint, engagés dans un chemin d’espérance et d’amour. »
Nous souvenir que nos différents groupes sont des lieux et des espaces privilégiés où développer cette conscience, faire rayonner la foi, l’espérance et l’amour.
Nous voudrions qu’ils ne restent pas cachés mais soient de plus en plus visibles, certains que la soif de silence et de communion est bien présente chez nos contemporains.
Nous désirons être inspirés pour faire connaître ce « trésor » déposé en nous et en tous.
« Je vais t’aider mon Dieu à ne pas t’éteindre en moi… C’est tout ce qu’il est possible de sauver en cette époque et c’est aussi la seule chose qui compte : un peu de toi en nous, mon Dieu. »
Etty Hillesum, jeune femme juive, dans son journal du camp de Westerbork (1941- 1943)
Un bon repas aux saveurs multiples préparé par chacun- e, et partagé dans l’église, réconforte nos cœurs et fortifie nos corps dans une joyeuse communion !
Merci pour votre généreuse participation !
Belle montée vers Pâques !